12 Avril 2021
Avec le cassis et la moutarde, le pain d'épices fait partie de la trilogie gourmande de la Bourgogne. (source office du tourisme de Bourgogne).On n'oublie pas les nonettes 😋
Dans ce biscuit enduit de miel, le grand chef Bernard Loiseau voyait « un pain de santé », et s’exclamait « C’est le terroir et le produit ! C’est à la fois toute la France et ma chère Bourgogne ! ».
Le pain d’épices était connu dès l’antiquité mais sa recette contemporaine apparait en Chine sous le nom de Mi-Kong au 10ème siècle. Grand voyageur, il fait partie des rations alimentaires des rudes cavaliers de Gengis Khan et sera transmis aux Arabes. C’est lors de leur séjour en terre sainte que les Croisés se l’approprient et le ramènent dans leurs bagages. On prétend que ce gâteau, appelé « Boichet » au moyen âge, fut introduit en Bourgogne par la duchesse Marguerite de Flandres lors de son mariage avec Philipe le Hardi…à moins qu’il n’ait été rapporté de Courtrai par son petit-fils, le Duc Philipe Le Bon.
Le Pain d’épices de Dijon
C’est avec Bonnaventure Pellerin, « vendeur de pain d’épices et cabaretier » à Dijon en 1702 qu’on voit apparaître le mot de « pain d’épices ». Renommé pour sa finesse, celui-ci trouve bien vite un public de gourmands et on comptera jusqu’à 12 fabriques en Côte d’Or.
La maison Mulot et Petitjean est la dernière maison de maîtres pains d’épiciers Dijonnais. Elle occupe une superbe maison ancienne à pans de bois située place Bossuet à Dijon. A Beaune, vous retrouvez le fameux pain d’épices 100% artisanal et des spécialités comme les nonnettes (des petits pains d’épices au cœur fourré de confiture) ou le glacé mince, pain d’épices glacé au sucre, dans une jolie boutique Mulot et Petitjean, place Carnot.
Côté cuisine
Le Pain d’épices est un peu la madeleine de Proust des Bourguignons, il évoque l’enfance, le souvenir, la tendresse,… Il est particulièrement consommé en hiver pendant les fêtes de Noël.
En cuisine, il se marie parfaitement avec de nombreux aliments, qu’ils soient salés ou sucrés, tels que le foie gras, le fromage de chèvre, le poulet, la truite mais aussi la figue, ou encore la rhubarbe.
Un petit mot sur le Chablis comme dit sur le site Bien Manger.fr . Les premières notes rappellent les fruits blancs du verger, et plus particulièrement la poire. Par la suite, ce nez évolue et s'ouvre pour dévoiler des parfums de fleurs blanches et de champignons de Paris.
Robe : Vin clair et limpide, lumineux avec quelques reflets verts.
Bouche : Une impression de richesse et de gras, résultat de la belle maturité des raisins, tapisse agréablement la bouche. Par la suite, la fraîcheur citronnée prend le pas, et donne à ce joli Premier Cru une longueur intéressante, finissant sur une salinité salivante.Bien sûr déguster ce plat avec un verre de Chablis 1er Cru.